Par Denis Cristol  | 4cristol@free.fr

Partie II – Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale

Créé le vendredi 17 novembre 2017  |  Mise à jour le lundi 29 janvier 2018

Partie II - Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale

Suite le partie 1

La mémorisation

Il existe plusieurs fonctionnements repérables de la mémoire. La mémoire procédurale est une mémoire perceptive. La rétention d’information est très courte s’il n’y a pas d’utilité. Par exemple «  Quelle couleur était le sol en entrant dans le hall d’entrée ?» cette information sera rapidement effacée. La mémoire est aussi sémantique, épisodique. Il existe aussi une mémoire de long terme.

Les synapses stabilisés crée un réseau définitif et finissent par créer des routines ou « renforcement synaptique », comme un chemin qui se creuse à force de l’emprunter, même si des travaux sont réalisés sur le chemin, la trace demeure et une habitude de cheminement s’installe. Une routine se met en place pour réaliser certaines actions par exemple : rentrer chez soi en vélo.

La mémoire est affectée par les émotions. Par exemple, on est incapable de se souvenir où nous étions le 15 septembre 2001 mais le 11 septembre jour de l’effondrement des tours de New York tout le monde sait où il était. Le cerveau enfouit les informations rapidement quand elles sont jugées inutiles. Selon les travaux de Miller, de 1956, le cerveau est en capacité de retenir 7 + ou – 2 informations en même temps.

Il est aussi intéressant d’observer que le cerveau a un fonctionnement social. La mémoire transactive est une mémoire qui passe par le collectif. C’est une mémoire  d’équipe ou mémoire distribuée au sein des membres d’une équipe qui s’établit de façon externe à chaque membre, mais chacun sait qui détient les références et les informations pour avancer sur les tâches.

Quelques conseils pédagogiques :