Nous vivons un changement de paradigme sans précédent et passionnant, passant du tout savoir à la recherche du développement des compétences.

Les écoles sont challengées par les changements de comportements de leurs étudiants, des entreprises et de la concurrence internationale.

Le « numérique et le digital ont accéléré ce phénomène de mutation, permis à de nouveaux acteurs plus agiles d’inventer une pédagogie 3.0 (Edtech) »(1) correspondant aux attentes et besoins des Digital Natives. Ces derniers représenteront plus de 50% de la population active d’ici 2020 nous permettant de saisir l’opportunité de repenser la stratégie de formation pour endiguer désengagement et démotivation.

De plus en plus efficace, l’enseignement par projet semble être une réponse prometteuse, en particulier dans le domaine informatique comme le montre déjà une école telle que 42. Mais l’enseignement par projet a-t-il un avenir chez les business schools françaises ?

L’apprentissage par problème et par projet (APP) ou le « Project Based Learning » (PBL), a très bien fonctionné au Danemark où il a été expérimenté dans le domaine de l’ingénierie, au point d’être devenu une référence connue sous le nom de « Modèle d’Aalborg ». Ce modèle prône le travail de groupe sur des problématiques de la vie réelle. Les étudiants conservent leur groupe le temps d’un semestre afin de mener un projet d’envergure qu’ils choisissent eux-mêmes. Ces simulations étant très proches des situations que les étudiants seront amenés à rencontrer, ces derniers seront mieux préparés au monde du travail. En plus des connaissances techniques, les élèves apprennent des savoir-être indispensables tels que le travail d’équipe, l’autonomie ou encore le sens critique.

Une autre expérience probante a été menée à l’Université Catholique de Louvain au sein de l’Ecole Polytechnique qui a bénéficié de la réforme Candis 2000.

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